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Association forestière de la vallée de Villé
20 septembre 2022

Réunion d'information à Fouday

Quel futur pour nos espaces boisés ? Une rencontre récente se voulait informative à Fouday mais devait également inciter les participants à échanger leurs expériences de terrain.

foudayUne réunion a été instiguée récemment par l’Association forestière de la vallée de la Bruche. Forestiers d’Alsace et l’Office national des forêts (ONF) étaient également présents. C’est Samuel Jehl, conseiller forêt à la Chambre d’agriculture d’Alsace, qui était chargé d’animer la réunion.

Climat dérangé, et insectes ravageurs

Le sujet s’avérait délicat. Le constat est qu’un avenir difficile s’annonce dans le domaine forestier, impacté par le changement climatique et la présence du scolyte. Il est important d’en alerter tous les acteurs et de les faire travailler de concert dans leurs recherches de solutions.

Les participants étaient nombreux, ce qui a bien sûr réjoui les organisateurs. Samuel Jehl a rappelé, à l’aide de quelques chiffres, ce que représente la forêt, en arbres et en superficie, dans le Grand Est.

Les acteurs ont mis en place depuis quelques années un certain nombre de méthodes afin de pouvoir donner, à tout un chacun, les clés qui permettent de déterminer où planter quelles essences d’arbres afin d’assurer l’avenir de la ressource bois.

La nature du terrain, la richesse du sol, la végétation présente, l’altitude sont autant de paramètres dont il faut tenir compte et qui vont permettre d’établir une carte d’identité des parcelles forestières. Les essences d’arbres sont elles aussi passées à la loupe afin de déterminer leur résistance au climat, leurs besoins en eau.

Pour l’instant, face au réchauffement climatique, aucune solution définitive et à long terme n’a été trouvée même si certaines essences tirent plus facilement leur épingle du jeu. Isabelle Wininger, pépiniériste, avoue être dans la tourmente, ne sachant plus quelles seront les demandes de jeunes plants à l’avenir et ce qu’il faut ou non mettre en culture. « Nous parlons au bas mot de 250 000 à 300 000 plants qui mettent en moyenne quatre ans à grandir avant de pouvoir être replantés en forêt. »

Diversifier les arbres

En dehors du fait de s’adapter, l’enjeu est également financier. Cédric Ficht, directeur de l’agence de Schirmeck de l’ONF, a présenté la stratégie. Celle-ci consiste à diversifier les plantations pour avoir un minimum de réussite mais également voir comment évoluent les différentes essences d’arbres face aux contraintes climatiques.

Le sujet a suscité beaucoup d’échanges, des retours d’expérience et a perduré pendant le moment convivial qui a été proposé en fin de réunion. (selon DNA - édition de Schirmeck)

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